La crise du COVID-19 a bouleversé la vie des Français. Les confinements, conduisant à un accroissement naturel du temps passé chez soi, ont permis une prise de conscience de l’importance du foyer dans la vie quotidienne. Ce phénomène, jumelé avec des taux d’intérêt historiquement bas, a permis à de nombreux ménages de déménager et concrétiser leur projet. Mais également aux investisseurs de (re)venir sur le marché résidentiel Français, l’immobilier étant toujours perçu comme une valeur refuge.
C’est ce qui explique que l’année 2021 soit l’année de tous les records sur le plan immobilier. Ce sont 1 201 000 transactions qui ont été enregistrées sur douze mois glissants en novembre 2021.
Au-delà d’une simple tendance, la notion du bon vivre et l’immobilier sont intrinsèquement liées. Avant de « bien vivre » dans une commune, chacun y réside. C’est dans ce contexte que l’association a décidé d’ajouter une nouvelle catégorie à son palmarès national : l’attractivité immobilière. Elle est plébiscitée à hauteur de 12% par les Français dans l’ordre de priorité.
Pour déterminer quels critères inclure dans cette nouvelle catégorie, l’association a travaillé en partenariat avec la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM). L’expertise de la FNAIM, sa représentativité et son histoire ont permis la conduite de réflexions sur la définition objective de la notion de l’attractivité immobilière, en analysant des données pour chaque commune. Ces réflexions ont été menées à travers un groupe de travail, animé par Monsieur Loïc Cantin, président-adjoint de la FNAIM, accompagné de Monsieur Emmanuel Perray, responsable études et analyses à la Fédération.
Trois critères ont été retenus :
Pour Loïc Cantin, président-adjoint de la FNAIM, « La crise sanitaire a été un révélateur et un détonateur de nouvelles tendances qui se sont affirmées dans le parcours résidentiel des Français. Le palmarès Villes et Villages où il fait bon vivre est la parfaite illustration de ces nouvelles orientations. La généralisation du télétravail et l’envie d’espace, proche de la nature, ont favorisé le départ des populations des grandes agglomérations au profit des villes moyennes et villages situés à proximité ».
C’est à partir des indices de prix, créés et modélisés par la Fédération, que l’association a pu obtenir des données pour chaque commune en France. Les indicateurs de prix FNAIM sont parmi les plus fiables du marché, d’une qualité comparable aux indicateurs de l’Insee ou des Notaires. Ils sont construits à partir du prix net vendeur (hors droits de mutation, frais de notaire et commission d’agence), à travers plusieurs sources :
L’évolution sur trois ans correspond à l’écart entre la valeur la plus récente de l’indice et celle 36 mois avant (évolution en glissement annuel).